Pour la reconnaissance d’un délit de maltraitance de son électorat et de son peuple
Les conséquences (dramatiques, et pourtant prévisibles et évitables ) de la politique suivie par monsieur Hollande et le Parti Socialiste depuis qu’il a été élu commencent aujourd’hui à éclater au grand jour : chômage de masse, croissance en recul (et donc baisse drastique des rentrées fiscales, censées réduire la…. dette publique !!!), mise en déficit des système de retraite et de protection sociale élémentaires, etc…. Bref, pour le dire d’un mot, progression « historique » de la brutalité de la misère, et donc mise en danger d’une bonne partie de la population française comme rarement dans l’histoire.!!!
Pourtant monsieur Hollande et son parti ne peuvent pas argumenter en disant que cela n’était ni
prévisible, ni évitable, pour au moins trois raisons.
Premièrement, ils ont eu dans le passé (la crise de 1929 par exemple), mais aussi dans le présent (le cas de l’évolution de la Grèce, de l’Espagne, du Portugal, etc…) des exemples grandeur nature des conséquences catastrophiques qu’une telle direction politique amène dans la très grande majorité des cas (à l’inverse ils ont eu l’exemple positif des vertus d’une politique par déficit à priori jugé « énorme » sur le moment, mais intelligent et productif sur le long terme. Par exemple celle de la politique des grands travaux de Roosevelt dans le passé, ou encore l’exemple des pays d’Amérique du Sud qui ont obligé leurs créanciers à renégocier leur dette comme l’Equateur et l’Argentine et s’en sont sortis relativement haut la main par rapport à nous!).
Deuxièmement, s’ils ne possédaient pas ce degré de logique élémentaire leur permettant de voir ces choses que nous avons tous vues depuis au moins 2008 dans les médias (pour la Grèce notamment : à titre de preuve, on peut aussi relire rétroactivement ce qu’écrivait Frédéric Lordon à l’époque sur son blog sur l’évolution prévisible des choses dès la décision prise de plonger la Grèce dans l’austérité), il leur aurait suffit de consulter la majorité des économistes « sérieux » du pays (comme ceux d’Alternatives Economiques, pas spécialement d’extrême gauche : ils ont soutenu Jospin dans le passé), ou encore certains économistes étrangers prix Nobel d’Economie à l’autorité certaine (stiglitz, Krugman…) : tous prédisaient l’inéluctable échec d’une telle direction politique, déjà maintes fois expérimentée dans le passé.
Troisièmement, à la fois du point de vue de la fidélité à ses valeurs proclamées (la justice sociale, la gauche) et de ses promesses électorales (renégociation du traité européen, encadrement du monde de la finance : « je n’ai qu’un ennemi, la finance »), monsieur Hollande nous a sciemment trompés en nous faisant croire qu’il allait prendre la direction d’une politique fermement à gauche. Or si le Medef l’a félicité pour la direction prise par sa politique ( !), s’il a eu les compliments de l’agence de notatation Standard & Poor's ( !!), si le monde de la finance française s’est dit cyniquement (mais honnêtement) « peu gêné » par son hypocrite projet « d’encadrement » du monde de la finance ( !!!), en revanche les classes populaires et moyennes de ce pays, pourtant son électorat principal, sont dores et déjà les vrais « pigeons » de sa politique économique (un électorat qui, pris depuis 25 ans dans cet étau mortel d’une « alternance » entre fausse gauche honteuse et vraie droite décomplexée pourrait bien verser dans l’abstention massive, voire dans des choix encore plus radicaux. Il ne faudra pas jouer les étonnés devant une telle évolution elle aussi prévisible).
Il y a donc bien eu de la part de ce gouvernement par sa politique d’austérité aux effets largement prévisibles et évitables, « mise en danger » des conditions de vie de ses électeurs (et plus largement de toute la population française), mais aussi l’équivalent d’un délit de « tromperie sur la marchandise » concernant ses promesses électorales. Il est temps d’imposer le respect de la démocratie, et donc une véritable obligation de respect des choix des électeurs. En ce sens, il doit exister un droit de plainte de l’électeur pour « mise en danger » (évitable) de sa condition de vie, ou encore « tromperie » sur les promesses électorales qui lui ont été faites.
vous pouvez signé cette pétition (très sérieuse) en vous rendant à l'adresse suivante:
http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2013N38812