SUEURS FROIDES DANS LA CLASSE POLITIQUE FRANCAISE
Selon une source interne particulièrement fiable, la classe politique française dans son ensemble (mais plus spécialement les socialistes français semble-t-il), aurait vécu ces derniers temps de véritables nuits de cauchemar…. La cause ? Il semblerait que l’Europe, sous l’influence de quelques rares fonctionnaires intègres (introuvables et sans doute mutés depuis cette affaire), s’apprêtait à reconnaître d’utilité publique une association française de citoyens d’un genre tout à fait nouveau. En effet celle-ci, souhaitant s’auto-désigner comme une " association de défense des consommateurs de politique " voulait obliger tout homme politique à afficher, à la manière de n’importe quel produit de consommation courante, la vérité de ce dont il " était fait ". Ainsi son principal leader de déclarer : " en matière de politique, le droit des citoyens consommateurs est dans un état d’arriération totale. Contrairement au marché des biens de consommation courante, ou il est depuis longtemps impossible de vendre sous l’étiquette " pomme " une " poire ", on peut en politique au mépris le plus profond du consommateur, lui vendre du " libéralisme " sous l’étiquette " socialisme ".. La politique doit être un des rares domaines ou l’on peut encore en toute impunité " dé-nommer " les choses, faire dire n’importe quoi aux mots et à la logique en fonction de ses intérets du moment. Aucune instance n’est là pour sanctionner et empêcher cette maltraitance des mots et de la logique, cette maltraitance de l’honnêteté. De même, il n’existe pas en politique de " traçabilité " du produit qu’on veut nous vendre. Et du coup, nous ne sommes pas à même d’éprouver la fiabilité des discours et des personnes qu’on veut nous vendre, ou plutôt qui veulent se vendre à nous. Il suffirait donc, pour éviter ces deux écueils de créer un laboratoire de tests autonome, à la manière des laboratoires testant les produits électroniques et leur attirbuant des étoiles dans différents domaines (solidité, qualité du son, etc…). On aurait ainsi des catégories du style suivant. 1) taux de respect de ses propres valeurs. Ainsi quand un homme politique demande la " tolérance zéro " et trois mois de prison pour une " racaille " de banlieue détruisant un bien de 1500 euros, il devrait honnêtement s’attribuer 10 fois plus d’incarcération quand il détourne l’équivalent de 15 000 euros (et accessoirement créer un mot dix fois plus violent que " racaille ", surtout lorsque lui vole dans un but privé, contrairement à " la racaille "). Or nous avons des hommes politiques qui sont quasiment " hors la loi " de ce point de vue, à tel point que nous avons pensé créer des valeurs négatives au dessous de zéro pour refléter fidèlement l’état lamentable de la " moralité " de certains hommes politiques qui ont ou qui vont encore avoir pignon sur rue comme si de rien n’était. Qu’on pense aussi à la duplicité du P.S faisant semblant de découvrir la dangerosité des lois libérales qu’ils vont signer à Bruxelles et qu’ils font semblant de combattre sur le terrain.2) taux de courage civique. Ici, il faudra particulièrement mette en pièce la propagande médiatique. Par exemple, Quand Jack Lang fait semblant de prendre une position nette et courageuse en interdisant le voile à l’école, il surfe sur les préjugés racistes des français et il ne prend aucun risque réel et devient même " populaire " à très bon compte. Quand, à la tête de l’éducation nationale, il fait semblant de découvrir avec étonnement la pénétration de l’école par le privé (pubs, sponsorisation…) et pond un " code de bonne conduite " (généralement, l’apparition de ce genre de document est le signe objectif que la malhonnêteté a pénétré un domaine nouveau) qui est tellement ambigü que, loin de permettre de chasser le privé de l’école, il va permettre à celui-ci de s’y installer légalement, il donne un exemple concret de lacheté. Faux courage civique devant un danger inexistant, vrai lacheté devant un vrai danger…Nos indices devraient être suffisament fins pour démasquer ces doubles langages. 3) taux de prise en compte du réel. Ici, il devrait être interdit de pouvoir dire qu’un pays comme la Grande Bretagne ou les pauvres sont deux fois plus nombreux qu’en France, ou les retraités sont traités comme des chiens, ou le privé peut tuer en prenant en charge des missions de service public et rendre ces services bien plus onéreux qu’en France, il devrait être interdit de pouvoir dire sans prendre une gifle symbolique d’une extrême rigueur que " l’économie de ce pays est en meilleur état qu’en France ". La réussite d’un pays doit être mesuré à son taux de pauvreté et aux conditions de vie de ses habitants, pas à autre chose. Il s'agit d'abollir le droit d'appeller des vessies des lanternes…..On comprend que nos politiques aient pas mal transpirer pendant quelques temps….Mais Dieu merci pour eux, tout cela n’est encore que fiction….pour l'instant....