LA BOITE A TRACTS
POURQUOI (MALHEUREUSEMENT !) IL NOUS/TE FAUT ENTRER EN GREVE
Contrairement à ce que certains semblent croire, ce n’est pas de gaîté de cœur qu’on se met en grêve. On fait grève « dos au mur » parce que on ne peut pas faire autrement, et parce qu’on est littéralement pris pour des idiots par le gouvernement, les médias ou les pseudos experts (toujours du même bord) qui se succèdent sur les plateaux de télévision pour entonner le même couplet faux sur « la seule réforme possible » (voir la démonstration ci-dessous). Si bien sûr, suite à ces grèves, les « usagers » subissent de fortes perturbations dans leur vie quotidienne (et qu’éviterait volontiers le gréviste s’il le pouvait !), il ne faut pas oublier de dire que c’est d’abord le gréviste qui subit de plein fouet les inconvénients de sa grève. Non seulement parce que comme tout le monde, il ne peut plus utiliser correctement les services publics. Mais surtout parce qu’ il accepte de mettre sa vie en danger (pour mener un combat civique qui, s’il est gagné, profitera à tout le monde !!!) en mettant en danger un budget familial souvent déjà terriblement maigre (et sans parler des insultes à peine euphémisées qu’il doit recevoir de la part des journalistes ou des usagers manipulés, et qui n’hésitent pas à le traiter de « preneur d’otage » et de « terroriste » , chose pas très honnête -même si on a malheureusement pris l’habitude de ne plus voir l’honnêteté sur les plateaux de télévision depuis bien longtemps- pour ceux qui ont été vraiment pris en otages par de vrais terroristes !)
Alors pourquoi ce combat est-il légitime ? S’il est vrai qu’ « une autre réforme des retraites est possible », alors qu’on peut anticiper comme conséquence inéluctable et logique à celle que veut imposer le gouvernement « le retour des vieux pauvres » (comme le dit la revue économique pourtant modérée « Alternatives Economiques »), alors accepter cette réforme injuste socialement relève de l’incivisme et de la mise en danger intentionnellement produite des prochaines vieilles générations, c’est à dire de nous/toi même !
Or d’autres experts (qu’on ne voit jamais à la télévision, ou, quand on les voit, qu’on met systématiquement en infériorité numérique criante de façon à ce que leurs arguments ne soient pas entendus par le « public », qui d’ailleurs ne les connaît pas !) nous disent qu’on peut faire autrement.
D’abord il faut savoir que les hypothèses de l’évolution démographique sur lesquelles se fonde la « réforme Fillon 2003 des retraites » (qui allonge les années de cotisation sous prétexte de naissances insuffisantes) ont déjà été revues à la hausse ! Autrement dit, il y a plus de naissances que prévue, et donc (surtout si cela continue, et ne vous privez pas !), il n’y aurait plus besoin d’allonger les années de cotisation pour payer les futures retraites. La moindre des honnêtetés serait donc de la part du gouvernement de dire « oui nous nous sommes trompés dans nos projections et nous acceptons de remettre sur la table notre projet fondé sur des hypothèses pessimistes ».
Mais aussi et surtout. Les retraites dépendent de plusieurs paramètres sur lesquels on peut jouer. Ainsi par exemple si la productivité du travail s’améliore (et elle s’améliore constamment), alors il n’est pas grave qu’il y ait un nombre d’actifs inférieur au nombre de retraités, puisque aujourd’hui un homme avec un ordinateur et un bon logiciel a la même productivité que 40 employés autrefois. Autrement dit, avec les progrès techniques, un travailleur d’aujourd’hui produit la même quantité de biens économiques que plusieurs travailleurs autrefois, et il n’y a pas de problème de « richesse insuffisante à partager ».
Autre argument peu connu du grand public. Plutôt que d’allonger les années de travail avec des vieillards qui prennent le travail de jeunes souvent au chômage, on peut très bien augmenter les cotisations mensuelles de chaque travailleur. Si dans les sondages on demandait « préfèreriez vous qu’on augmente vos cotisations mensuelles plutôt que de travailler trois, cinq ou huit ans de plus dans votre vie ? » il y a fort à parier, et surtout dans les métiers usants, qu’il y aurait une forte proportion de la population en faveur de ce genre de réforme. Mais voilà, les sondages, qui dépendent des journaux, qui eux même dépendent souvent des grands patrons, ne posent jamais la question comme cela……
Voilà pourquoi cette réforme des retraites (alors que d’autres plus justes sont possibles) qui nous/vous mènera à notre/votre perte, doit être refusée pour ses graves conséquences sociales inacceptables (n’oubliez pas que la Grande Bretagne, qu’on ose citer en exemple de réussite, et qui a déjà fait ce genre de réforme « libérale », certes plus vite et plus violement que celle de Sarkozy -qui lui, tel le loup dans les fables avance à pas feutrés- compte sur onze millions de retraités deux millions de retraités sous le seuil de pauvreté, et qu’ils meurent de froid ou s’arrachent les dents avec des tenailles par manque d’argent. Dixit l’émission « c’est dans l’air » le jt d’antenne2 ? pas spécialement gauchistes. Est-ce celà que tu veux pour toi et tes proches?). Osons le dire et renversons la perspective: Une telle réforme, aussi injuste et aussi évitable, relève de l’incivisme et de la malhonnêteté pure!
Contrairement à ce que certains semblent croire, ce n’est pas de gaîté de cœur qu’on se met en grêve. On fait grève « dos au mur » parce que on ne peut pas faire autrement, et parce qu’on est littéralement pris pour des idiots par le gouvernement, les médias ou les pseudos experts (toujours du même bord) qui se succèdent sur les plateaux de télévision pour entonner le même couplet faux sur « la seule réforme possible » (voir la démonstration ci-dessous). Si bien sûr, suite à ces grèves, les « usagers » subissent de fortes perturbations dans leur vie quotidienne (et qu’éviterait volontiers le gréviste s’il le pouvait !), il ne faut pas oublier de dire que c’est d’abord le gréviste qui subit de plein fouet les inconvénients de sa grève. Non seulement parce que comme tout le monde, il ne peut plus utiliser correctement les services publics. Mais surtout parce qu’ il accepte de mettre sa vie en danger (pour mener un combat civique qui, s’il est gagné, profitera à tout le monde !!!) en mettant en danger un budget familial souvent déjà terriblement maigre (et sans parler des insultes à peine euphémisées qu’il doit recevoir de la part des journalistes ou des usagers manipulés, et qui n’hésitent pas à le traiter de « preneur d’otage » et de « terroriste » , chose pas très honnête -même si on a malheureusement pris l’habitude de ne plus voir l’honnêteté sur les plateaux de télévision depuis bien longtemps- pour ceux qui ont été vraiment pris en otages par de vrais terroristes !)
Alors pourquoi ce combat est-il légitime ? S’il est vrai qu’ « une autre réforme des retraites est possible », alors qu’on peut anticiper comme conséquence inéluctable et logique à celle que veut imposer le gouvernement « le retour des vieux pauvres » (comme le dit la revue économique pourtant modérée « Alternatives Economiques »), alors accepter cette réforme injuste socialement relève de l’incivisme et de la mise en danger intentionnellement produite des prochaines vieilles générations, c’est à dire de nous/toi même !
Or d’autres experts (qu’on ne voit jamais à la télévision, ou, quand on les voit, qu’on met systématiquement en infériorité numérique criante de façon à ce que leurs arguments ne soient pas entendus par le « public », qui d’ailleurs ne les connaît pas !) nous disent qu’on peut faire autrement.
D’abord il faut savoir que les hypothèses de l’évolution démographique sur lesquelles se fonde la « réforme Fillon 2003 des retraites » (qui allonge les années de cotisation sous prétexte de naissances insuffisantes) ont déjà été revues à la hausse ! Autrement dit, il y a plus de naissances que prévue, et donc (surtout si cela continue, et ne vous privez pas !), il n’y aurait plus besoin d’allonger les années de cotisation pour payer les futures retraites. La moindre des honnêtetés serait donc de la part du gouvernement de dire « oui nous nous sommes trompés dans nos projections et nous acceptons de remettre sur la table notre projet fondé sur des hypothèses pessimistes ».
Mais aussi et surtout. Les retraites dépendent de plusieurs paramètres sur lesquels on peut jouer. Ainsi par exemple si la productivité du travail s’améliore (et elle s’améliore constamment), alors il n’est pas grave qu’il y ait un nombre d’actifs inférieur au nombre de retraités, puisque aujourd’hui un homme avec un ordinateur et un bon logiciel a la même productivité que 40 employés autrefois. Autrement dit, avec les progrès techniques, un travailleur d’aujourd’hui produit la même quantité de biens économiques que plusieurs travailleurs autrefois, et il n’y a pas de problème de « richesse insuffisante à partager ».
Autre argument peu connu du grand public. Plutôt que d’allonger les années de travail avec des vieillards qui prennent le travail de jeunes souvent au chômage, on peut très bien augmenter les cotisations mensuelles de chaque travailleur. Si dans les sondages on demandait « préfèreriez vous qu’on augmente vos cotisations mensuelles plutôt que de travailler trois, cinq ou huit ans de plus dans votre vie ? » il y a fort à parier, et surtout dans les métiers usants, qu’il y aurait une forte proportion de la population en faveur de ce genre de réforme. Mais voilà, les sondages, qui dépendent des journaux, qui eux même dépendent souvent des grands patrons, ne posent jamais la question comme cela……
Voilà pourquoi cette réforme des retraites (alors que d’autres plus justes sont possibles) qui nous/vous mènera à notre/votre perte, doit être refusée pour ses graves conséquences sociales inacceptables (n’oubliez pas que la Grande Bretagne, qu’on ose citer en exemple de réussite, et qui a déjà fait ce genre de réforme « libérale », certes plus vite et plus violement que celle de Sarkozy -qui lui, tel le loup dans les fables avance à pas feutrés- compte sur onze millions de retraités deux millions de retraités sous le seuil de pauvreté, et qu’ils meurent de froid ou s’arrachent les dents avec des tenailles par manque d’argent. Dixit l’émission « c’est dans l’air » le jt d’antenne2 ? pas spécialement gauchistes. Est-ce celà que tu veux pour toi et tes proches?). Osons le dire et renversons la perspective: Une telle réforme, aussi injuste et aussi évitable, relève de l’incivisme et de la malhonnêteté pure!