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Publié par Goutelle Lionel


Certains gauchistes extrémistes (la plaie de la société française dont promis, nous nous débarrasserons  un jour !) osent parfois rapprocher  nos arrestations et nos méthodes de celles des régimes les plus autoritaires du passé (comme par exemple  les méthodes du régime de Vichy, ou pire encore, celles de la police nazi raflant les juifs)  Comment ne pas voir l’extrémisme et l’injustice d’une telle comparaison ! Comment ne pas voir l’imbécillité criante de tels raccourcis, très étonnante pour des gens ayant souvent fait des études dites supérieures ?
 En effet, à y regarder de prêt (et même de loin d’ailleurs tant c’est gros !), on s’aperçoit vite que  les fonctionnaires de ces régimes autoritaires ne se gênaient pas pour exposer clairement et brutalement une violence  radicalement différente de la notre sous nombre de rapports élémentaires. Et il faut être doté d’une intelligence  singulièrement réduite pour oser comparer le style des interventions des fonctionnaires de cette époque avec le nôtre. Et puisque nos gauchistes (naguère si cultivés par rapport à nous) semblent si aveugles à ces différences pourtant primaires (sourire moqueur), je m’en vais donc leur faire un petit cours de « comparaison historique élémentaire » (et oui, le C.R.S n’est plus ce que l’on croit : et bien souvent dans son cars de police, entre deux manifs, il lit « actes de la recherche en sciences sociales », ne serait-ce que pour mieux s’adapter à la psychologie des différents manifestants.)
Première différence, grosse comme une maison pour tout dire : Les policiers de cette époque prenaient parfois le droit d’abattre ou de torturer leurs proies,  par simple plaisir sadique.  Et s’ils n’avaient pas perdu la guerre, ils n’auraient jamais été poursuivi pour cela. C’était assez bien toléré par leur hiérarchie qui s’en accommodait relativement facilement. Or, c’est aujourd’hui purement et simplement interdit ! Et oui, on ne s’en aperçoit plus, car il est parfois très difficile de voir des choses qui n’existent plus, mais la police a fait depuis cette époque un bond inouï dans la civilisation et l’humanité. Jamais nos fonctionnaires actuels ne se sont livrés à des gestes aussi extrêmes. Nos policiers actuels ne sont plus couverts s’ils  tuent ou torturent  par plaisir. Vous en êtes vous seulement aperçu? Tout au plus peut-on constater ici ou là quelques violences physiques (comme l’ont constaté par exemple certains passagers d’avion accompagnant certaines expulsions), mais il ne s’agissait en aucun cas d’une norme de comportement implicitement tolérée. Et de plus ces réactions en force sont souvent provoquées par la victime  elle-même qui n’accepte pas de retourner civiquement vers sa vie normale que les lois de la  fatalité socio-économique (pourtant si bien expliquées chaque matin par Jean Marc Sylvestre sur France Inter) ou politique lui impose. Bref, ce qui est souvent à l’origine de la violence policière parfois constatée, c’est une crispation et une anomalie psychologique du sans papier lui-même, et non pas un « désir » de violence du policier lui même.
Deuxième grosse différence (mais à quel degré de bêtise faut-il être tombé pour ne pas s’en apercevoir ? J’avoue que j’ai parfois peur de faire prendre conscience au gauchiste du degré de « connerie » auquel il est tombé sans se l’avouer, et je me demande si je ne ferai pas mieux de détruire ce texte. Ne vais-je pas l’amener au suicide par une brutale prise de conscience? ) : les fonctionnaires de police de cette époque avaient recours à des rafles spectaculaires, ou la violence était volontairement  ostentatoire et démonstrative. Or, d’une part nous en faisons  beaucoup moins  en nombre. Mais d’autre part, lorsque nous en faisons, nous avons un souci élémentaire concernant le confort psychologique de nos proies. Pas question comme autrefois de  les traumatiser par des hurlements, des cris de chiens, des coups dans les  portes, etc….Aujourd’hui, le sans papier aperçoit tout d’un coup sereinement autour de lui une multitude de fonctionnaires calmes,  sans gestes brusques, qui lui barrent toutes les issues, et mettent tout leur art (ne serait ce que par la politesse de leur langage) à effectuer le contrôle en douceur. C’est là la grosse différence quasiment « ontologique » entres les comportements des policiers de Vichy et ceux d’aujourd’hui : les fonctionnaires de police d’aujourd’hui ne cherchent plus à introduire par la force et de l’extérieur la peur chez l’étranger. Ils respectent le libre arbitre philosophique de la victime qui peut choisir de laisser  ou de ne pas laisser entrer la peur en elle même à la vue du policier. C’est par une décision intérieure que la peur s’installe en elle, et non plus par une volonté imposée de l’extérieur par la violence physique. Au fond, aujourd’hui les contrôles de police ne font que révéler publiquement les personnalités qui se laissent dominées par des affects irrationnels qui les débordent de l’intérieur. Et en ce sens, ce sont plus des contrôles médicaux que des contrôles policiers quant à la capacité à savoir vivre en société, et c’est comme ça qu’on devrait les regarder.
Troisième énorme différence : notre degré d’humanité est devenu si intense que nous avons même mis au point des techniques bureaucratiques pour éviter au sans papier le « traumatisme de la vue du policier », ou mieux, le traumatisme de la confrontation aux autorités, bureaucratiques ou autres (convocation en préfecture par exemple). Ainsi, plutôt que de nous livrer à des descentes de police aux effets potentiellement traumatisant malgré toutes les précautions que nous pouvons prendre (sans parler de la visibilité médiatique !), nous travaillons par exemple à transformer les instituteurs et les professeurs d’école en adjoints non officiels de la police nationale. En effet, il suffit pour cela de leur imposer d’inscrire sur un fichier informatique centralisé toutes les caractéristiques de leurs élèves, et avec un peu d’habitude et d’adresse, on localise ceux-ci à leur insu et sans  les traumatiser. Ainsi, plutôt que d’imposer un grand moment de peur aux sans papiers par la rafle, la convocation surprise en mairie, ou tout autre moment potentiellement traumatisant (et trop voyant), nous pouvons les cueillir à tout moment (y compris la nuit quand tout le monde dort), et donc nous éparpillons leur peur à tous les moments de leur vie ! Et ainsi, c’est mathématique, le « poids de la peur » se trouve divisé  dans le temps, et rendu  plus vivable et moins lourd au jour le jour  pour eux! Si ça c’est pas pratiquer une « politique de la civilisation » comme dit l’autre, alors moi je me fais délinquant dans les banlieues !
Pour toutes ces raisons, on voit qu’il est particulièrement injuste d’oser nous comparer avec la police de Vichy qui, par sa violence à visage (quasiment) découvert,  n’avait aucun de ces soucis . Il est donc temps pour nos chers gauchistes d’apprendre à voir le monde comme il est…Mais promis pour leur faciliter la tâche, nous envisageons de faire traverser nos villes par des fourgons de police philosophique où l’entrée sera gratuite…D’ailleurs nous sommes sur le point de faire un partenariat philosophique avec un grand nom…Mais l’affaire étant en cours de négociation, je n’en dirai pas plus pour l’instant….





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