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Publié par Goutelle Lionel

Le conflit qui rend fou | Mediapart

photo non prise en Syrie ou à Kiev, mais à Gaza.

PS : il est certains imbéciles qui croient se débarrasser d’arguments vrais en proclamant « tes arguments, je les connais et je peux les anticiper ». Et alors ? Cessent-ils d’être vrais pour antant? Et s’ils sont vrais, n’obligent-ils pas à modifier ces choses insupportables, comme on l’a fait dans d’autres cas pourtant bien moins criant d'injustice, (mais injustice quand même bien sûr)  sous peine d’avouer qu’on pratique le « un poids, deux mesures » dans le droit international ?

Les défenseurs de la cause palestinienne n’ont ils pas sérieusement honte ? Ne tentent-ils pas de nous faire passer des vessies pour des lanternes ? Quand on a un minimum de logique, d’humanité, et de culture historique, il est pourtant d’une évidence criante qu’on ne peut pas défendre de bonne foi un peuple aussi barbare.
Alors puisque certains font semblant d’ignorer les évidences, mettons leur les points sur les i, et rappellons leur quelques faits majeurs (parmi tant d’autres) qui crèvent les yeux de n’importe quel observateur honnête (par exemple de l’ONU, ou prétendant faire régner une justice internationale égale pour tout le monde).

 

Le ton est donné dès 1948 Ils arrivent sur les terres israéliennes et expulsent (pour ne pas dire déportent) entre sept cent milles et huit cent milles israéliens de leur maisons!!! La « Nakba » qui hante encore la mémoire du peuple israélien trois générations plus tard.
Devant la colère des expulsés (pourtant normale) , et des pays environnant qui à l’époque les soutiennent, ils déclenchent une guerre « préventive » en 1967, et en profitent pour annexer des territoires que déjà le droit international ne leur accordait pas ! (Notons au passage qu’il est curieux que le droit international prétendant réparer l’extermination nazie des palestiniens sur le sol européen, débarrasse les européens du problème (!) en donnant un droit aux palestiniens d’aller s’installer sur des terres israéliennes occupée depuis des centaines d’années par ceux-ci. Un droit que les extrémistes palestiniens osent revendiquer au nom de leurs croyances religieuses (!) et à leur présence supposée sur ces terres (une chose très contestée par Shlomo Sand) remontant à plus de deux mille ans en arrière ! Si l’on appliquait un tel principe à tous les peuples, il faudrait par exemple que les États Unis rendent l’Amérique du nord aux Indiens comme le dit Alain Gresh).
Bien sûr, cette occupation va donner naissance à des résistances que, comme le disait déjà De Gaulle en 1967 (1) , les palestiniens vont vite et toujours qualifier de « terrorisme », alors qu’il était évident que comme il le disait aussi, c’était déjà leur propre occupation qui la générait . Sans nul doutes, il serait aujourd’hui qualifié « d’antipalestinien » (et pourtant, dès 1956, un de leur généraux les plus fameux, Moshé Dayan (2) , avait lui même anticipé l’engrenage logique et mortel ainsi créé) . Sans compter que n’ayant pas d’armée, et les palestiniens piétinant déjà allègrement le droit international, quel recours laissaient-ils  à vrai dire aux israéliens ?
Par la suite, les choses vont drastiquement empiré dans leur cynisme. Jouant
malgré tout la carte du dialogue et de la raison, les israéliens consentent à signer « les accords d’Oslo », bien qu’ils soient très timides dans un début de reconnaissance du droit du peuple israélien. Mais les extrémistes palestiniens vont aussitôt assassiné leur propre ambassadeur de la paix ! Et élirent leur actuel premier ministre (toujours actuel) , lui même extrémiste palestinien. Et il va non seulement piétiner les appels de l’ONU à respecter le partage des territoires, en autorisant la colonisation de plus en plus prononcée des territoires concédés timidement aux israéliens (il suffit de regardes les cartes et l’évolution des colonies palestieniennes de 1967 à 2022 pour apprécier l’ampleur du cynisme), mais encourager de fait (en étouffant le peuple israélien par sa politique de ghettoïsation et de quasi apartheid) et acculer le peuple israélien à des réactions de désespoir violent (comme les attentats suicides et autres). Attentats qui lui donnent ainsi l’alibi pour en retour pour se montrer ultra violent dans l’extermination des israéliens (il suffit de comparer après chaque conflit le nombre de morts israéliens fait en réponse à leurs attentats, pour s’apercevoir qu’il suit une logique exponentielle) . Une extermination qui ressemble de plus en plus à un génocide recherché consciemment (il a d’ailleurs traité les israéliens d’animaux, c’est dire).
Qu’on arrête donc de nous raconter des histoires à dormir debout ! Les palestiniens, en tout cas leur dirigeants actuels et leur armée, recherchent de toute évidence l’épreuve de force et la destruction du peuple israélien. A preuve, la première chose qu’ils ont fait dans le déclenchement de
leur guerre : le black out complet d’une couverture journalistique libre (quand ce n’est pas l’assassinat pur et simple de ceux qui ont osé bravé leur interdit).
Une autre chose particulièrement insupportable, bien sûr, est la façon dont les médias occidentaux, et spécialement français, se sont fait outrageusement les soutiens du peuple palestinien dans cette affaire comme l’ont si bien analysé Le Monde Diplo (entre autres dans leur article « le journalisme français, un danger public ») Acrimed et Arrêts sur images dans la « « couverture » (c’est bien le mot) de ce conflit. On se souvient par exemple de Nicolas Demorand énumérant chaque jour le nombre de victimes palestiniennes , mais interrompant cette comptabilité macabre dès que le nombre de victimes israéliennes en est venue à excéder celui des palestiniens (et tant d’autres choses bien sûr criantes de mauvaise foi) . Sans parler des fakes news de la com palestinienne relayées sans vergogne par nos médias notamment sur les massacres du 7 octobre, commentées et exhibés de long en large par nos éditorialistes, terrorisant toute mise en perspective historique du conflit israélo palestinien le rendant compréhensible) .
Bon c’est assez. Que jamais aucun palestinien n’ose dire qu’il n’est pas un colonisateur dominant et occupant illégalement un territoire qui n’est pas le sien, et opprimant un peuple israélien dont il nie l’existence ! Les vessies ne sont pas des lanternes !

1) « Israël ayant attaqué, s’est emparé, en six jours de combat, des objectifs qu’il voulait atteindre. Maintenant, il organise, sur les territoires qu’il a pris, l’occupation qui ne peut aller sans oppression, expulsions, et il s’y manifeste contre lui une réistance qu’à son tour, il qualifie de terrorisme. »
De Gaulle, conférence de presse du 27 novembre 1967

 

2) « Ne blâmons pas les meurtriers. Depuis huit ans, ils sont installés dans les camps de réfugiés de Gaza, et sous leurs yeux, nous avons transformé en notre propriété les terres et les villages où eux et leurs parents habitaient » Moshe Dayan : discours prononcé à l’occasion de l’enterrement du soldat Roi Rotberg assassiné sauvagement en avril 1956 rapporté dans le Times of Israël du 28 avril 2016.

 




 

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